Carnaval, vampire, pets de nonne et autres bugnes
La fin des vacances (les miennes !) a été clôturée par le début de celles des enfants. L'école de Loulou avait organisé pour l'occasion un après-midi carnaval, avec comme mission pour les parents d'apporter des beignets. Je me suis donc dit que c'était l'occasion ou jamais de me lancer dans la première fabrication de beignets.
Car s'il y a une chose que je crois ne jamais avoir cuisiné, ce sont bien les beignets. Mais j'ai plusieurs très bonnes raisons pour ne jamaias l'avoir fait :
- dans ma région natale, on ne mange pas de beignets mais des bugnes !
- j'ai toujours entendu ma mère dire que les bugnes, c'était galère à faire
- elle les fait très bien, pourquoi m'y lancer ?
- j'ai bien une friteuse à la maison, mais elle n'a pas besoin d'huile pour faire des frites. Et des beignets sans huile, ma foi, j'ai comme un doute.
Mais la parole était donnée : j'étais à la maison, j'ai acheté une grande casserole, de la végétaline, de la farine... et c'est parti pour une semaine de dégustation de beignets avec trop de farine ou juste assez, des bugnes (lyonnaises !), et des pets de nonne...
Mon Edward à moi !
Juste une petite réminescence à propos des pets de nonne. Comme beaucoup de petites filles, vers 10 ans, j'ai lu la collection de la Petite maison dans la prairie. Dans le tome 2 ou 3, Laura relate la fabrication de ces fameux pets de nonne par sa mère. Je me souviens encore des phrases employées ("des merveilles dorées et croustillantes") et l'eau me montait à la bouche chaque fois. C'est dorénavant chose faite : les pets de nonne sont délicieux, même s'ils n'ont pas la saveur du livre !